Pourquoi appuyer Drogue : aide et référence?

Cette année notre service célèbre son trentième anniversaire. Parce que nous savons que nous pouvons en faire encore plus, votre appui nous permettra de développer des projets porteurs, de mieux nous faire connaître auprès de certaines clientèles spécifiques plus difficiles à rejoindre, et d’offrir du contenu de qualité pour mieux informer et soutenir les personnes aux prises avec une dépendance à l’alcool, aux drogues ou aux médicaments, ou celles qui s’informent sur leurs habitudes de consommation et celles de leur.s proche.s. Près de 20 000 Québécois.es contactent notre service annuellement.

Votre appui peut se faire par:

  • un partenariat de visibilité pour l’événement-bénéfice du 12 avril prochain,
  • l’achat de billet(s)*,
  • un don**…

…ou les trois 😊

Vous souhaitez être partenaire de l’événement?

Télécharger le plan de commandite

Vous souhaitez acheter des billets ou faire un don?

Télécharger le formulaire de paiement

Un événement appuyé par :

Partenaires confirmés

Partenaire majeur

Partenaire du réseau communautaire

Partenaire des intervenant.es de Drogue: aide et référence

Partenaire des travailleurs de la santé

Partenaires de soutien

Vous aussi, soutenez-nous en devenant partenaire de l’événement!

L’événement

Venez rencontrer des panélistes renommés dans leur domaine, médecins et pharmaciens ou encore des chercheurs et professeurs, des intervenants des milieux du communautaire, de la santé et des services sociaux, des gestionnaires d’entreprise qui ont à cœur d’appuyer Drogue: aide et référence et qui souhaitent encourager le dialogue sur la consommation.

Programmation du 12 avril 2023

Lieu : Faculté des Sciences de l’Université McGill, Salle de bal

Horaire

  • 13 h 30 : arrivée des invité.es
  • 14 h : début des panels
  • 17 h : cocktail dînatoire

Nos panels 

Ils sont l’occasion de créer un dialogue entre différents corps professionnels. Loin de la recherche ou de pures données statistiques, ces discussions permettront de mieux comprendre les enjeux vécus par les professionnels de la santé et les intervenants communautaires, mais aussi par les usagers et consommateurs de substances. Ces échanges seront l’occasion de cerner les bons coups autant que d’identifier des pistes de solution qui permettront de mieux soutenir et informer les citoyen.nes face à la consommation de substances psychoactives.

Panel 1 : Dépendance aux médicaments et automédication : comment mieux prévenir, informer et aider?

Alors que la crise des opioïdes ne cesse de faire des ravages au Québec et partout au pays, rares sont les discussions entourant la consommation excessive de médicaments couramment prescrits et de médicaments en vente libre. Phénomène difficile à chiffrer, certes, il est pourtant connu des professionnels de la santé, et les demandes d’aide entourant la consommation de médicaments au service Drogue : aide et référence sont de plus en plus nombreuses. À partir de faits concrets, nos panélistes parleront de sensibilisation et d’information, tant auprès des professionnels de la santé que des citoyens, et suggéreront des pistes de solution.

Présentateur et panéliste

Anis Ouyahia

Pharmacien

Anis Ouyahia a obtenu son diplôme de doctorat en pharmacie (Pharm.D) de l’Université de Montréal en 2016 et une maîtrise en pharmacothérapie avancée dans le même établissement en 2017. Il est pharmacien clinicien à l’Hôpital Charles-Le Moyne au CISSS de la Montérégie-Centre. Il pratique dans les secteurs de la médecine interne, de la psychiatrie et à la clinique des hépatites et VIH. Il est chargé de cours à la Faculté de pharmacie de l’Université de Montréal où il enseigne la communication patient-pharmacien.  Il enseigne également au programme de médecine (pré-doctoral) de l’Université de Sherbrooke (pavillon Montérégie) sur les troubles anxieux et de l’humeur.

Panélistes

Marie-France Demers

Pharmacienne clinicienne et professeure à la Faculté de pharmacie de l’Université Laval

Madame Marie-France Demers est professeure agrégée à la Faculté de pharmacie de l’Université Laval.  Elle œuvre comme pharmacienne clinicienne à la Clinique Notre-Dame des Victoires de l’Institut Universitaire en Santé Mentale de Québec (IUSMQ) depuis plus de 25 ans, où elle fréquente une clientèle de jeunes en début d’évolution de psychose et leurs proches.  Elle est chercheure au Centre de recherche CERVO.  Elle a reçu en 2022, le Prix Louis Hébert, la plus haute distinction décernée annuellement par l’Ordre des pharmaciens du Québec pour l’ensemble de sa carrière et son engagement envers la profession.

Dre Magaly Brodeur

Médecin, clinicienne-chercheure et professeure à la Faculté de médecine et des sciences de la santé de l’Université de Sherbrooke

Dre Magaly Brodeur est médecin de famille, clinicienne-chercheure et professeure à la Faculté de médecine et des sciences de la santé de l’Université de Sherbrooke. Dans le cadre de ses travaux, elle s’intéresse aux dépendances comportementales ainsi qu’à la prévention et la réduction des méfaits. Son objectif est d’améliorer les soins de santé et les services sociaux offerts aux personnes présentant une dépendance comportementale et/ou un trouble associé.

Léonie Archambault

Coordonnatrice de recherche au Centre de recherche de l’Hôpital Douglas, candidate au doctorat en recherche en sciences de la santé à l’université de Sherbrooke

Léonie Archambault est coordonnatrice de recherche dans l’équipe de Michel Perreault au Centre de recherche de l’Hôpital Douglas, où elle travaille depuis 2012. Elle est aussi affiliée à l’Équipe de soutien clinique et organisationnel en dépendance et itinérance (ESCODI) depuis 2020. Elle est candidate au doctorat de recherche en sciences de la santé de l’Université de Sherbrooke et elle détient une maîtrise en travail social de l’UQAM. Ses travaux récents portent principalement sur les traitements et services aux personnes ayant des troubles liés à l’usage d’opioïdes ainsi que sur les modalités de transfert de connaissances interdisciplinaires et intersectorielles.

Carole Bellehumeur

Psychologue et coordonnatrice professionnelle au Centre de réadaptation en dépendance du CIUSSS du Centre Sud-de-l ‘île-de-Montréal

Carole Bellehumeur est psychologue au CRD depuis la fin 2000 et coordonnatrice professionnelle depuis 2020 pour les points de service du CRD sur les territoires du COMTL et du CCOMTL. Au fil des années, elle a œuvré auprès de clientèles variées présentant des troubles de santé mentale et des problèmes judiciaires ainsi qu’auprès des membres de leur entourage. Elle a un intérêt particulier pour les approches motivationnelles et de réduction des méfaits. De plus, elle a été associée pendant près de 20 ans au Programme Jessie, un partenariat avec les Centre jeunesse de Montréal qui offre des services de réadaptation à des parents d’enfants âgés de 0-5 ans dont la consommation impacte les compétences parentales.

 

 

Panel 2 : Pour en finir avec la stigmatisation

Depuis quelques années plusieurs recherches ont été faites, concluant que la stigmatisation est bel et bien un obstacle pour certaines communautés dans leur recherche de soins de santé. Dre Teresa Tam, administratrice en chef de l’Agence de santé publique du Canada publiait d’ailleurs un rapport en 2019 intitulé Lutte contre la stigmatisation, vers un système de santé plus inclusif illustrant clairement d’importantes inégalités d’accès aux soins de santé et d’espérance de vie pour des canadien.nes issu.es de communautés culturelles, de la communauté LGB ou encore pour les personnes consommatrices de substances psychoactives. Lorsque des personnes alcooliques ou toxicomanes font aussi partie de ces communautés, arrivent-elles à trouver le respect et la même qualité des services rendus lorsqu’elles sont prises en charge ? Est-ce que les stigmas dont elles peuvent être victimes les empêchent de consulter ou de demander de l’aide ? Si la consommation était moins stigmatisée, mieux comprise, pourrait-on aider, voir sauver, plus de monde ?

Présentateur et paneliste

Luc Vigneault

Patient partenaire, coordonnateur recherche et enseignement chez Association Vox-Québec, conférencier, formateur en santé mentale

Luc Vigneault est l’auteur du best-seller Je suis une personne, pas une maladie. Pair-aidant et conférencier international, il vit avec un diagnostic de schizophrénie, de dépression et de toxicomanie. Cet autodidacte est chargé d’enseignement à l’Université Laval et il est aussi patient partenaire de recherche aux universités de Montréal et de Bordeaux, au GHU Paris ainsi qu’à l’Université Laval (VITAM et CAP-rétablissement). Luc est également cofondateur et coordonnateur de la recherche pour Vox Québec, une association provinciale de gens qui ont été ou qui sont aux prises avec un trouble mental.

Panélistes

Stéphanie Marsan, MD, FCMF (MT)

Cheffe par intérim, Service de médecine des toxicomanies, Centre hospitalier de l’Université de Montréal

Professeure adjointe de clinique, directrice du programme de compétence avancée en médecine des toxicomanies, Université de Montréal

Dre Stéphanie Marsan Exerce au service de médecine des toxicomanies (SMT) du CHUM depuis 10 ans et travaille en partenariat avec les communautés autochtones ainsi qu’avec les organismes autochtones communautaires, provinciaux et fédéraux afin d’améliorer et d’augmenter l’accès aux services de santé en médecine des toxicomanies. Elle a notamment développé des ententes entre le SMT et plusieurs centres de thérapie autochtones, ainsi qu’une plateforme de téléconsultation avec la Commission de la santé et des services sociaux pour les Premières Nations du Québec et Labrador (CSSSPNQL) pour les communautés autochtones. Dre Stéphanie Marsan a également collaboré avec Projets Autochtones du Québec (PAQ) pour mettre sur pied le premier programme de gestion de la consommation d’alcool au Québec. Elle a reçu en 2022 le Prix de l’innovation du Département de médecine de famille et de médecine d’urgence de l’Université de Montréal.

Maxime Blanchette (il/him)

Travailleur social et professeur en travail social à l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue

Maxime Blanchette est professeur de travail social à l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue. Il travaille depuis plusieurs années comme travailleur social auprès d’hommes gais, bisexuels et autres ayant des relations sexuelles avec des hommes (gbHARSAH) qui ont des pratiques de consommation sexualisées. Les recherches qu’il a menées jusqu’à présent visent à élaborer des recommandations cliniques concernant l’intervention auprès des gbHARSAH qui ont des pratiques de consommation sexualisées ainsi que le développement de bonnes pratiques pouvant guider le développement de services intégrés qui tiennent compte des liens complexes entre le genre, l’orientation sexuelle, la sexualité, la dépendance et les besoins sociaux et de santé.

Karine Bertrand, PhD

Psychologue, professeure titulaire au département des sciences de la santé communautaire de l’Université de Sherbrooke, directrice scientifique de l’Institut universitaire sur les dépendances

Karine Bertrand, Ph.D., psychologue, est professeure titulaire au département des sciences de la santé communautaire de l’Université de Sherbrooke ainsi que directrice scientifique de l’Institut universitaire sur les dépendances. Elle est titulaire de la Chaire de recherche sur le genre et l’intervention en dépendance. Ses activités de recherche portent sur la compréhension des facteurs qui influencent les trajectoires de consommation d’alcool et de drogues ainsi que sur le développement et l’évaluation de pratiques. Ses travaux, qui sont caractérisés par la prise en compte du genre et de la diversité dans le développement d’interventions et qui reposent sur des méthodes de recherche collaborative, visent à mobiliser les connaissances et expertises afin de contribuer à l’amélioration des pratiques en dépendance.

Jaelle Begarin

Présidente-directrice générale à la Maison du Père

Jaelle Begarin est Présidente-directrice générale de la Maison du Père depuis décembre 2022. Elle a d’abord travaillé à titre d’intervenante à la Maison Marguerite. Elle s’est ensuite jointe à l’équpe Suicide action Montréal à titre d’intervenante, de responsable de la formation de bénévoles, puis comme formatrice provinciale en prévention du suicide. En plus d’une formation de travailleuse sociale, elle possède un baccalauréat bi-disciplinaire en sociologie et psychologie. Elle détient également un diplôme d’études supérieures en gestion de projet, du HEC. Riche de 15 ans d’expérience en innovation sociale, c’est sous sa direction clinique que la Maison du Père a pu mettre en place son continuum de services comprenant, entre autres, le programme Accès-santé pour personnes sans domicile fixe, souvent victimes de stigmatisation et de discrimination au sein du réseau de la santé et des services sociaux.

 

 

Lucie-Catherine Ouimet

Infirmière clinicienne à l’École des sciences infirmières Ingram, au Centre d’amitié autochtone de Montréal et au Foyer pour femmes autochtones de Montréal

Lucie-Catherine Ouimet est une infirmière communautaire qui exerce au sein des cliniques infirmières communautaires de l’École des sciences infirmières Ingram, au Foyer pour femmes autochtones de Montréal et au Centre d’Amitié autochtone de Montréal. Fille d’une mère anishinaabe et d’un père québécois, elle est passionnée par son travail auprès des communautés autochtones et a consacré sa carrière à cette cause.

Mme Ouimet a d’abord connu une carrière prolifique en archéologie et anthropologie qui l’a menée à travailler en Europe et au Moyen-Orient. En outre, elle a occupé le poste de coordinatrice d’un programme de MBA pour les médecins en Bulgarie pour le compte de l’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF). Elle a ensuite décidé de poursuivre une deuxième carrière en tant qu’infirmière, obtenant son BSc. inf. à l’Université de Montréal. Elle a ensuite travaillé dans plusieurs établissements et a également contribué bénévolement en tant qu’infirmière aux débuts de SABSA-Coop de Solidarité, la première clinique dirigée par des infirmières au Québec. Elle a poursuivi son parcours professionnel en complétant avec succès sa maîtrise IPSPL l’Université Laval.

Merci!

*Pour l’achat d’un ou plusieurs billets, un reçu pour fin d’impôt vous sera émis par la Fondation du Centre de Référence du Grand Montréal. Le montant du reçu sera fixé après l’événement, lorsque toutes les dépenses auront été prises en charge (cf juste valeur marchande)

**Un reçu officiel pour fin d’impôt vous sera émis par la Fondation du Centre de Référence du Grand Montréal pour tout don supérieur à 25$.