Effets de l’alcool
L’alcool est un dépresseur du système nerveux central : il ralentit certaines fonctions cérébrales et corporelles, comme la respiration et le rythme cardiaque.
Effets recherchés à faibles doses :
- Détente, euphorie
- Désinhibition, confiance en soi
Effets indésirables à doses plus élevées :
- Troubles de la vision et de l’équilibre
- Perte de réflexes et difficultés à s’exprimer
- Agressivité ou déprime
- Nausées et vomissements
Facteurs influençant les effets :
- Sexe, âge, taille, condition physique
- Teneur en alcool et quantité consommée
- Vitesse d’absorption
- Prise de nourriture, médicaments ou état émotionnel
Comportements à risque associés à l’alcool :
- Conduite avec les facultés affaiblies
- Rapports sexuels non protégés
- Violences, comportements suicidaires (notamment chez des personnes vulnérables)
- Interactions dangereuses avec d’autres substances psychoactives (ex. : médicaments, autres drogues)
Dépendance psychologique et physique
Dépendance psychologique
L’alcool peut devenir le principal moyen de gérer ses émotions :
- Se détendre
- Se donner du courage
- S’endormir
- Se stimuler
Ce type de consommation peut masquer une souffrance émotionnelle sous-jacente ou une situation de stress chronique.
Dépendance physique
Lorsque le corps s’habitue à l’alcool, l’arrêt de la consommation provoque des symptômes de sevrage :
- Tremblements, nausées
- Rythme cardiaque rapide, hypertension
- Insomnie, transpiration excessive
- Anxiété, irritabilité, dépression
- Confusion, hallucinations
Ces symptômes apparaissent entre 6h et 48h après l’arrêt de la consommation et peuvent durer plusieurs jours.
Le traitement du sevrage
Le sevrage soudain peut être dangereux, voire mortel chez les personnes ayant une consommation excessive, Il peut provoquer :
- Fièvre, hallucinations, crises d’épilepsie
- Dans les cas graves : delirium tremens (état de confusion pouvant mener au coma ou à la mort)
Un accompagnement médical est donc nécessaire dans ce genre de situation, qui peut inclure :
- Benzodiazépines (effet calmant, prévention des crises)
- Bêta-bloquants, neuroleptiques, anticonvulsivants
Ces traitements doivent être prescrits et suivis par un professionnel de la santé. Une hospitalisation peut être nécessaire selon le niveau de dépendance.
Auto-évaluation de la consommation
Des questionnaires permettent de repérer un usage problématique :
- AUDIT (Alcohol Use Disorders Identification Test)
- ADS (Alcohol Dependence Scale)
- CAGE (Cut-down, Annoyed, Guilty, Eye-opener)
Ces outils sont utiles pour amorcer une réflexion, mais ne remplacent pas un diagnostic professionnel.
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📌 À retenir
- L’alcool est une substance psychoactive légale qui peut entraîner une forte dépendance.
- Ses effets varient selon la quantité consommée, le contexte et l’état de santé de la personne.
- Une consommation excessive peut provoquer des troubles physiques, psychologiques et sociaux graves.
- Le sevrage peut être dangereux : il doit être encadré médicalement dans certains cas.
- Des outils d’auto-évaluation existent pour aider à repérer une consommation problématique.